Escapade vers un futur incertain
Les pertes du Bomber Command dans le département de la Marne
 

 
 

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Avro Lancaster B. Mk. I, EMEM-XX, S/n W4172
No 207 Squadron
abattu dans la nuit du 9 au 10 mars 1943
à Bazancourt
, Marne (51), France
 
- Tant qu'une personne se souvient de toi, tu ne meurs jamais -

 

 

Lorsque débute l'année 1943, l'Air Marshal Sir Arthur Harris, le Commander-in-Chief (commandant en chef) du Bomber Command, est en passe de parvenir au but qu'il s'est fixé. Faire du bombardement stratégique britannique la plus redoutable force aérienne jamais constituée. Sous son impulsion, la flotte hétéroclite de bombardiers qui le composait jusqu'alors est désormais devenue parfaitement homogène.

Doté majoritairement d'appareils quadrimoteurs modernes dont le nombre ne cesse de croître, permettant ainsi la naissance de nouveaux Squadron, le Bomber Command se voit également renforcé par la constitution d'un groupe entièrement canadien, le No. 6 (Royal Canadian Air Force) Group.

Quant à la Path Finder Force, apparue à la mi août 1942, son expansion est telle que le vendredi 8 janvier 1943 la voit devenir No. 8 (PFF) Group tout en étant rééquipée de Avro Lancaster et de De Havilland Mosquito.

Parallèlement à cette croissance quantitative, le Bomber Command connaît également un développement qualitatif dû aux diverses innovations technologiques apparues aussi bien dans le domaine de l'aide à la navigation ou de la précision des bombardements grâce aux différents types de radars (Gee, H2S, Oboe...), que dans la détection des chasseurs adverses (Fishpond, Monica...).

Dés lors assuré de sa puissance, Sir Harris envisage de porter un coup décisif à l'adversaire ce qui, dans son esprit, ne peut consister qu'en une longue suite ininterrompue de raids dirigés sur le cœur même de l'Allemagne avec, pour objectif unique, l'anéantissement systématique de ses industries et de ses villes.

En effet, à la suite du rapport Butt qui démontrait l'inefficacité des raids dit de précision, la politique de l'Air Ministry (le Ministère de l'Air britannique) s'est infléchie, privilégiant désormais l'Area bombing, soit le bombardement de zone, c'est à dire l'attaque de zone urbaine dense selon le principe que la destruction systématique de leurs habitats fragiliserait le moral de la population allemande, notamment celui des ouvriers de l'industrie. Partant de là sa volonté de poursuivre la guerre en serait amoindrie et contribuerait à amener l'Allemagne à cesser les combats.

Entrée en vigueur le samedi 14 février 1942, soit 8 jours avant la nomination de Sir Harris (dimanche 22 février 1942) au poste de Commander in Chief, cette directive n'est donc pas de son fait mais en cette année 1943, ce dernier va désormais disposer des moyens humains et matériels nécessaires à sa réelle mise en oeuvre.

C'est donc dans le cadre de cette directive que vont débuter, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars 1943, une série de raids qui passeront à la postérité sous le vocable de " Bataille de la Ruhr ". Toutefois, cette offensive qui va se prolonger sur une période de 5 mois pour ne trouver sa conclusion quà la date du lundi 24 juillet 1943, débordera très largement du cadre de la " Vallée Heureuse " (" The Happy Valley "), comme la surnommèrent par dérision les aviateurs qui furent amenés à y opérer, en raison de l'intense concentration de Flak qui s'y trouvait.

Aussi pour la nuit du mardi 9 au mercredi 10 mars 1943, est-ce vers la ville allemande de Munich, bien au-delà des limites géographiques du bassin de la Ruhr, que convergent 264 appareils du Bomber Command, dont 142 Avro Lancaster, 81 Handley Page Halifax et 41 Short Stirling. Et parmi eux, les Lancaster du No. 207 Squadron, une unité du No. 1 Group stationnant alors à Langar.

Constitué à partir du B Squadron du No. 4 Wing du Royal Naval Air Service (RNAS), le No. 207 Squadron né à Eastchurch, dans le Kent, en août 1915. Envoyé en France en avril 1916, il y devient No. 7 Squadron RNAS en novembre suivant. Lorsque la Royal Air Force succède au Royal Flying Corps le 1er avril 1918, le No. 7 Sqn. RNAS devient No. 207 Sqn. Malgré une très brillante participation à la Première guerre mondiale, l'unité est cependant dissoute à Uxbridge le 20 janvier 1920. Ce n'est toutefois que pour mieux renaître, puisque 12 jours plus tard, le No. 207 Sqn. est reformé sur le terrain de Bircham Newton en tant que Squadron de bombardement de jour.

Transféré en Turquie, où il est placé sous le commandement du Squadron Leader Tedder, futur adjoint du Général Eisenhower, il regagne la Grande-Bretagne et prend ses quartiers à Eastchurch qu'il quitte en 1935 à destination du Soudan. Rentré au pays, il est équipé de Fairey Battle au déclenchement du Second conflit mondial, le dimanche 3 septembre 1939. Néanmoins, son rôle se borne à l'entraînement opérationnel des équipages et, de fait, se retrouve absorbé par le No. 12 OTU (Operational training unit) en avril 1940.

Reconstitué à Waddington au sein du No. 5 Group, le vendredi 1er novembre, il est équipé de Avro Manchester, un bombardier décevant qui donnera toutefois naissance au remarquable Lancaster. C'est cependant avec le Manchester que le No. 207 Sqn. accomplit sa première mission opérationnelle de la guerre dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février 1941. En novembre suivant, le Squadron s'installe à Bottesford et en mars 1942 le Lancaster succède au Manchester.

En septembre 1942 l'unité fait mouvement sur la base de Langar d'où elle participe au raid de bombardement à basse altitude visant Le Creusot, le samedi 17 octobre 1942.

A Langar, dans le Nottinghamshire, base où stationne donc le No. 207 Squadron, il est 20 h 41 (heure anglaise) lorsque décolle le Avro Lancaster B. Mk. I S/n W4172, codé EMEM-XX. A bord de l'appareil qui est sorti des chaînes de production de l'usine A.V. Roe de Chadderton, a pris place un équipage de 7 aviateurs anglo-canadiens. Malheureusement pour ce dernier, il semble que leur appareil totalise alors 75 heures de vols opérationnels, ce qui correspondrait plus ou moins à la durée de "vie" que l'on est en droit d'attendre, à cette époque, pour un bombardier de ce type.

Sombre présage s'il en est donc pour le Flight Sergeant Ivor Wood, pilote de la RAF ; le Sergeant Gordon I. Brownhill (RAF), mécanicien navigant ; le Sergeant Richard Brown (RAF), navigateur ; le Sergeant Richard Hall Warren (RAF), bombardier ; le Sergeant W. G. Lishman, opérateur radio de la RCAF ; le Sergeant George Sidney Margetson (RAF), mitrailleur supérieur et le Sergeant George Mortimore (RAF), mitrailleur arrière.

Mais pour l'heure, les 7 hommes ont intégré le Stream (c'est à dire le flot des bombardiers participant à la même opération) qui fait route sur Munich. Atteignant la côte française entre les villes de Dieppe et du Tréport, l'équipage se rend alors compte que sa boussole est hors service mais n'en poursuit pas moins pour autant sa mission. Profitant de quelques trouées dans la couverture nuageuse qui lui permettent de repérer aléatoirement villes et marqueurs jalonnant le parcours menant jusqu'à l'objectif, le navigateur fait le point et le Lancaster W4172/EMEM-XX finit par trouver sa cible !

La ville allemande est d'abord marquéé par les Pathfinder du No. 8 (PFF) Group, dont 7 Short Stirling du No. 7 Sqn. et 7 Avro Lancaster du No. 156 Sqn., avant de subir l'assaut de la Main Force (la force de bombardement principale). Toutefois, les conditions météorologiques qui régnent alors sur Munich bouleversent quelque peu le schéma initial de l'opération. Ainsi, alors que l'objectif se trouvait être le centre même de la cité, il s'avère que l'action du vent déporte les largages sur la moitié Ouest de la ville !

Néanmoins, les rapports rédigés à leur retour de mission par les membres du No. 7 Squadron sont entousiastes et précisent même qu'une bonne concentration des bombes larguées a pu être observée. De même, certains équipages mentionnent avoir aperçu une grosse explosion survenir dans la ville et d'autres notent le déclenchement de nombreux incendies.

Dans les faits, à la suite à cette attaque Munich doit déplorer la destruction de 291 immeubles auxquels s'ajoutent 660 bâtiments sévèrement endommagés et 2 134 autres atteints à des degrés moindres. Sont notamment touchés, 11 hôpitaux, la Cathédrale, 4 Églises et 14 édifices à vocation culturelle tandis que 3 entrepôts de ventes en gros et 22 locaux commerciaux de détails sont intégralement détruits.

En outre, 294 baraquements militaires sont atteints, y compris le Q.G. de la Flak locale ! Quant à l'usine BMW qui produit les moteurs d'avions équipant quantité d'appareils de la Luftwaffe, elle voit son activité brusquement interrompue pour une période de 6 semaines tandis qu'une multitudes d'autres destructions grèvent fortement l'industrie locale.

Sur un plan humain, les rapports allemands mentionnent le décès de 208 personnes et la blessure de 425 autres.

Enfin, pour assurer sa défense, la Flak munichoise aura dépensé un total de 14 234 obus de tous calibres et la Nachtjagd y aura envoyé 7 chasseurs de nuit. Et pourtant le Bomber Command ne perdra qu'un seul et unique appareil au-dessus de la cité allemande... Toutefois les pertes finales seront plus lourdes puisque 5 Avro Lancaster, 2 Handley Page Halifax et un Short Stirling ne regagneront pas la Grande-Bretagne.

Ce sera malheureusement le cas du Lancaster W4172/EMEM-XX et de son équipage. En effet, tandis que l'appareil est sur le chemin du retour, il est amené à survoler le Nord du le département de la Marne où l'attend un funeste destin. Car à 2 heures du matin, le quadrimoteur y est intercepté par un chasseur de nuit allemand.

Selon certaines sources, ses assaillants (car ces derniers auraient été au nombre de deux) sont des chasseurs monoplaces de type Focke-Wulf 190 dont la présence ne passe cependant pas inapperçue aux yeux du mitrailleur de la tourelle supérieure, le Sgt Margetson, qui a tout juste le temps de les signaler à son pilote avant de s'effondrer à son poste, victime du tir d'un Nachtjäger.

Son homologue, le Sgt Mortimore, en poste dans la tourelle quadruple arrière, n'est guère plus heureux, une rafale adverse mettant également fin à sa vie. Privé de défenseurs, son moteur intérieur gauche en flammes, le lourd bombardier n'a désormais guère de chance de pouvoir échapper à ses assaillants.

Pourtant, le F/S Wood ne s'avoue pas vaincu et tente, malgré tout, de préserver l'intégrité de son appareil en coupant l'arrivée d'essence puis en actionnant les extincteurs. Peine perdue cependant car le feu gagne de l'ampleur. D'autant plus que les manoeuvres d'évitements du pilote ne parviennent pas à "semer" son ou ses adversaires qui place(nt) une nouvelle rafale au but !

Cette fois, la cause est entendue. Aussi le F/S Wood ordonne-t-il à son équipage d'évacuer le bord. Dans les secondes qui suivent, le navigateur, le Sgt Brown, ouvre la trappe d'évacuation et se parachute, immédiatement suivi par le mécanicien navigant, le Sgt Brownhill, puis par l'opérateur radio, le Sgt Lishman avant que ne vienne le tour du bombardier, le Sgt Warren.

Tragiquement, le F/S Wood ne semble pas avoir eu la possibilité d'imiter ses compagnons de vols et pourrait avoir trouvé la mort à son poste de pilotage lors de l'explosion de l'appareil. Selon les sources, celle-ci serait survenue au-dessus ou à proximité de la localité de Lavannnes. Cependant d'autres informations placent le point de chute du Lancaster W4172/EMX sur le territoire de la commune de Bazancourt, elle même située à 5 kilomètres au Nord de Lavannes tandis que d'autres font état du village de Tagnon, à une quinzaine de kilomètres au Nord-est, mais dans le département des Ardennes cette fois.
[ NdW : il est peu probable que Lavannes ait vu chuter l'appareil du No. 207 Sqn. puisque cette nuit-là, la commune a déjà enregistré la perte d'un Lancaster du No. 103 Sqn. Il doit donc vraisemblablement y avoir confusion. A ce propos le lecteur pourra se reporter à l'historique du Lancaster W4860/PMPM-DD ]

Quoi qu'il en soit, la destruction du Avro Lancaster B. Mk. I S/n W4172/EMEM-XX entraîne le décès de quatre de ses membres, le F/S Ivor Wood, âgé de 25 ans ; le Sgt Richard Hall Warren, âgé de 32 ans ; le Sgt George Sidney Margetson, âgé de 19 ans et le Sgt George MORTIMORE, âgé de 20 ans.

Contrairement aux affirmations attribuant leur disparition à l'action de Fw 190, la liste des revendications de victoires allemandes, dressée par M. Tony Wood, ne fait aucune mention de chasseurs de ce type. En revanche la perte de leur appareil semble pouvoir être imputée à l'Oberfeldwebel Kurt Karsten, un pilote de la 7./NJG 4 qui, à 01 h 59 (heure allemande) cette nuit là, clame la destruction d'un Lancaster au Nord de la commune de Witry-lès-Reims, située au Sud de Lavannes et de Bazancourt.

Les corps des 4 aviateurs décédés seront recueillis et conduits à Lavannes auprès de ceux de leurs 6 camarades du No. 103 Sqn. qui y ont succombé peu auparavant. La cérémonie funéraire se serait déroulée le jeudi 11 ou le vendredi 12 mars 1943 en présence de l'abbé Tassot, du Maire de l'époque, M. Charlier Perceval, de son adjoint, M. Jean-Baptiste Garnotel ainsi que de femmes et de jeunes filles du village. Quelques rares hommes furent également présents, bien qu'on leur ai recommandé de ne pas se montrer, par crainte d'une rafle possible pour le STO (le Service du Travail Obligatoire qui consistait à envoyer de la main d'oeuvre française travailler dans les usines d'Allemagne avec, ou sans, son consentement).

A l'occasion de cette inhumation, un détachement de l'armée allemande rendra les honneurs à ses valeureux adversaires avant que la population locale ne vienne fleurir les tombes.

" Le prêtre, le Père Tassot est vénu les bénir (...) les soldats faisaient une haie d'honneur (...) ont présenté les armes (et) tiré une salve en l'air ".

Quant aux 3 aviateurs rescapés, ils vont connaître des destins inégaux.

Ainsi, le Sgt Lishmam ne parviendra pas à éviter la capture et sera emprisonné aux camps 8B, le Stalag Teschen, puis 344, le Stalag Lamsdorf, sous le numéro matricule 27 720.

De son côté, le Sgt Brownhill réussira à regagner la Grande-Bretagne via l'Espagne grâce au concours de "la Ligne", c'est à dire du réseau d'évasion Comète dont il sera le 99e évadé. Traversant la frontière franco-espagnole le lundi 10 mai 1943, il atteidra Gibraltar le mardi 23 juin suivant, soit près de 4 mois après avoir été abattu. De là, il embarquera sur un navire à destination de Liverpool et touchera terre le vendredi 26 juin, jour de son 24e anniversiare !

En revanche, le Sgt Brown suit pour sa part un chemin quelque peu différent. Son parachute l'ayant déposé aux environs d'Avançon, dans le département des Ardennes (à une vingtaine de kilomètres au nord de Lavannes), il met cap au Sud et, l'aube venue, se trouve à proximité de Bazancourt où il échappe de peu à l'une des nombreuses patrouilles allemandes qui fouillent inlassablement la région à la recherche des aviateurs parachutés des 2 Lancaster abattus dans le secteur.

Caché pour la journée par l'un des habitants, il repart à la nuit tombante, camouflant son uniforme sous un pardessus et finit par gagner Condé-sur-Marne à plus de 35 kilomètres de distance.
[ NdW : un mois plus tard, le Sergeant John Dean, du No. 156 Sqn., sera inhumé dans le cimetière de cette commune après que son appareil ait été abattu au retour d'une mission sur Pilsen. A ce propos le lecteur pourra consulter l'historique de la perte du Lancaster W4930 ]

Le jeudi 12 mars, 3 jours après son saut en parachute, le Sgt Brown est à Méry-sur-Seine, dans le département de l'Aube. Il y reçoit des vêtements civils avant d'être conduit sur Troyes d'où il prend le train Express Paris-Cologne dont il descend en gare de Belfort pour prendre une correspondance qui doit le mener à Baume-les-Dames, dans le département du Doubs. S'y étant perdu, il aura toutefois retrouvé le bon quai grâce au concours du bureau... allemand de la gare !

Le samedi 14 mars au matin, l'aviateur est à Baume-les-Dames d'où il prend, à pied, la direction du village de Maîche, distant de plus de 35 kilomètres. Il doit y retrouver un passeur chargé de le conduire en Suisse toute proche mais le soir même, bien qu'étant arrivé à destination, il n'est pas en mesure de localiser l'adresse qui lui a été indiquée, ce qui lui vaut de passer la nuit à la belle étoile.

Il touche cependant au but le lendemain. Hébergé durant 48 heures par son passeur, tout deux gagnent en voiture le village de Trévillers, puis, à pieds, celui d'Indevillers. Aux environs de 18 heures, le mercredi 18 mars 1943, le Sgt Brown est conduit à travers bois en direction de la frontière Suisse. Il parcour ensuite seul les derniers kilomètres et, lorsqu'il pénètre sur le territoire de la confédération hélvétique, pense certainement que son retour en Grande-Bretagne ne sera plus qu'une simple formalité.

Grave erreur car les autorités suisses ont une conception quelque peu déroutante de la Liberté. En effet, celles-ci opèrent un subtile distingo entre les aviateurs évadés d'un camp de prisonniers allemand et ceux ayant évité la capture. Pour simplifier, celles-ci considèrent que, dans le premier cas, elle ne sont pas en droit de retenir captif un aviateur que ses gardiens eux-mêmes ne sont pas parvenus à garder dans leurs geôles. En revanche dans le second cas, l'aviateur n'ayant jamais été capturé, il est donc qualifié de réfugié qui, comme tout militaire pénétrant sur le sol d'un territoire neutre, doit être désarmé et interné...

Ainsi, après avoir parcouru près de 430 kilomètres en territoire hostile en seulement 9 jours, le Sgt Brown doit patienter jusqu'au samedi 8 janvier 1944, soit presque 10 mois, avant de pouvoir quitter la Suisse ! Et 46 jours lui seront encore nécessaires pour atteindre le rocher de Gibraltar où il n'arrive que le mardi 23 février 1944... Toutefois il en décolle dès le lendemain avec pour destination ultime, la Grande-Bretagne où son arrivée à Whitchurch met ainsi un terme définitif à son odysée.

 
   
 
 
Sources principales :
 
Bomber Command Losses, Vol.4 (1943), W. R. CHORLEY ;
The Bomber Command War Diaries, M. MIDDELBROOK & C. EVERITT ;
Divers renseignements M. LEBLANC ;
Aviateurs Piétons vers la Suisse, de R. ANTHOINE ;
Mairie de Lavannes ;
Témoignage de Mme J. HUET
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