Escapade vers un futur incertain
Les pertes du Bomber Command dans le département de la Marne
 

 
 

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Avro Lancaster B. Mk. I, GTGT-DD, S/n W4854
No. 156 Squadron
abattu dans la nuit du 16
au 17 avril 1943
à Brimont, Marne (51), France
 
- Tant qu'une personne se souvient de toi, tu ne meurs jamais -

 

 

Note du Webmaster :

Par respect envers la mémoire de ces aviateurs, souhaitant préserver autant que faire ce peu le point de chute de leur appareil de toutes fouilles sauvages, j'ai volontairement omit de mentionner les informations suceptibles de procéder à la localisation exacte de ce site.
Dans le même ordre d'idée, il est bien évident que je ne transmettrai aucune de ces informations par quelque autre voie que ce soit.

le Webmaster
 
 

Dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars 1943, le Commander-in-Chief (commandant en chef) du Bomber Command, l'Air Marshal Sir Arthur Harris, lance ses bombardiers dans une nouvelle offensive que l'Histoire va connaître sous le nom de " Bataille de la Ruhr ". C'est en effet dans cette région vitale du Reich que se concentre l'essentiel de l'industrie allemande dont la production est on ne peut plus nécessaire à l'effort de guerre de l'adversaire.

S'ouvrant par le bombardement de la ville d'Essen, cette offensive va se prolonger sur près de 5 mois et ne trouver sa conclusion qu'à la date du samedi 24 juillet 1943.

Dans l'intervalle toutefois, le Bomber Command aura très largement débordé des limites étroites du cadre de " la Vallée Heureuse " (" The Happy Valley "), comme la baptisèrent par dérision les équipages des bombardiers amenés à y opérer, ce en raison de l'extrême densité et de la redoutable efficacité des batteries de Flak chargés de défendre cette portion du territoire allemand.

En effet, au cours de ces 5 mois, il aurait été suicidaire de limiter l'action du Bomber Command à cette seule région d'Allemagne où l'adversaire aurait alors eu beau jeu de concentrer l'essentiel de ses moyens anti-aériens, avec les conséquences que l'on peut imaginer pour les assaillants...

C'est pourquoi si la majeure partie de ces raids ciblèrent la Ruhr, d'autres objectifs, implantés tant en Allemagne, qu'en Italie, en France ou en Tchécoslovaquie furent également attaqués.

Aussi, pour la nuit du vendredi 16 au samedi 17 avril 1943, le Bomber Command va-t-il exécuter deux sorties impliquant chacune un nombre élevé d'appareils. L'une, sur la Tchécoslovaquie, par l'intermédiaire d'une force de 327 bombardiers représentant un ensemble de 197 Avro Lancaster et 130 Handley Page Halifax. L'autre, à titre de diversion, à l'encontre de la ville allemande de Mannheim, regroupant pour l'occasion 271 appareils, soit 159 Vickers Wellington, 95 Short Stirling et 95 Handley Page Halifax.

Ce vendredi 16 avril 1943, il est 21 h 26 (heure anglaise), lorsque le bombardier lourd Avro Lancaster B. Mk. I, codé GTGT-DD, dont le Serial number W4854 indique qu'il a été produit par la firme Metropolitan Vickers, s'arrache de la piste de Warboys, dans le Huntingdonshire.

Avec lui, ce sont 10 Lancaster qui s'envolent de cette base avec pour objectif l'usine d'armement Skoda implantée à Pilsen, en Tchécoslovaquie, à plus de 1 200 kilomètres de là ! Un long vol en perspéctive pour les 7 membres d'équipage britanniques servant à bord du W4854.

Dans l'habitacle, installé aux commandes du Lancaster, se trouve le Pilot Officer Harald Roy Andersen, âgé de 21 ans et récipiendaire d'une Distinguished Flying Cross (DFC).

A ses côtés, du haut de ses 18 ans, le Sergeant Patrick Langston Brougham-Faddy, le mécanicien navigant, veille quant à lui à la bonne marche de l'appareil, surveillant notamment le fonctionnement des quatre moteurs, leur alimentation en carburant, le niveau des réservoirs ainsi que des systèmes hydrauliques...

Un peu plus en avant d'eux, installé dans le nez du W4854, le Sergeant Bernard Hamilton Gooding, engagé volontaire dans la RAF à 17 ans, a, à 20 ans, la particularité d'être le seul homme marié du bord. Il y fait office de navigateur-bombardier et, à ce titre, c'est à lui qu'incombera la lourde tâche de délivrer sur l'objectif, au moment opportun, le chargement offensif contenu dans les soutes du Lancaster. Chargement qui, pour l'heure, est constitué de 3 Target Indicator (TI, sorte de fusée pyrotechnique dégageant une vive lueur lors de sa combustion), soit un jaune, un vert et un rouge ; de 2 TI Long Burning, un vert et un rouge ; de 4 Flares de couleur blanche ainsi que d'une bombe High Capacity (HC) de 4 000 livres, la célèbre 'Cookie' encore appelée 'Block Buster' d'une redoutable efficacité.

En arrière de l'habitacle, la table de navigation est occupée par un aviateur particulièrement expérimenté puisqu'il a déjà complété un tour d'opérations avec le No. 150 Sqn., en l'occurence le Pilot Officer Kenneth Winchcombe Bordycott âgé de 22 ans, qui s'est vu remettre une DFC et auparavant une Distinguished Flying Medal (DFM). A bord, sa tâche consiste à déterminer la position exacte du Lancaster ainsi que le cap à suivre pour atteindre l'objectif et en revenir.

Non loin de lui, le Pilot Officer Frederick Smith, 25 ans, opérateur radio, est à l'écoute des communications susceptibles d'être échangées sur sa fréquence.

Plus en retrait, le Sergeant John Thomas Stephens, 19 ans, de sa tourelle supérieur et le Flight Sergeant William Oldfield Woolnough, 20 ans, mitrailleur arrière, couvrent les arrières du bombardier, surveillant inlassablement les profondeurs de l'obscurité d'où sont suceptibles de survenir divers dangers, tels qu'un chasseur de nuit adverses ou un bombardiers amis convergeant droit sur leur Lanc'.

Tous ont déjà à leur actif un certain nombre de participations à des missions de bombardement. Mais le F/S Woolnough partage avec le Sgt Gooding une expérience que peu de leurs camarades doivent leur envier. En effet, au retour d'un raid sur Hambourg, mené dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 janvier 1943, l'appareil à bord duquel ils avaient pris place, le Lancaster B. Mk. I, S/n W4853, s'est écrasé à l'atterrissage avant de s'embraser ! Heureusement, les 7 membres de l'équipage avaient pû sortir indemne de cette mésaventure. Mais l'appareil en revanche avait été totalement détruit ce qui avait valu au No. 156 Squadron d'enregistrer la perte de son premier Lancaster.

Car ces 7 aviateurs sont tous membres du No. 156 Sqn., l'une des prestigieuses unités Pathfinder constituant le No. 8 Group. Formé en octobre 1918 en tant que Squadron de bombardement de jour, le No. 156 Sqn. a toutefois une existence dès plus éphémère puisqu'il est dissout dès le mois suivant avant même d'avoir pu devenir opérationnel, suite à la signature de l'Armistice le 11 novembre 1918.

La Seconde guerre mondiale va cependant lui fournir l'occasion de prendre sa revanche sur le sort, puisque l'unité qui fut en quelque sorte l'étoile filante de la Der des Ders, va devenir l'une des étoiles polaires de la seconde.

Recréé à Alconbury le 14 février 1942, le No. 156 Sqn., équipé de bimoteurs Vickers Wellington, est en effet transféré au sein de la Path Finder Force dès août 1942, faisant ainsi mouvement sur le terrain de Warboys. Désormais sa mission ne consiste plus à bombarder les cibles qui lui sont désignés mais à les baliser pour le compte d'autres Squadron du Bomber Command. D'ailleurs sa devise, " We light the way " (Nous éclairons la voie) et son insigne, Mercure brandissant une torche allumée, symboliseront parfaitement sa fonction.

En janvier 1943, l'unité perçoit des quadrimoteurs Avro Lancaster en remplacement des Wellington qui l'équipait précédemment. Et c'est avec ce type d'appareil que le No. 156 Sqn. prend part au raid visant Pilsen en cette nuit du vendredi 16 au samedi 17 avril 1943.

Selon l'Operation Record Book du No. 156 Sqn., les Lancaster de l'unité entrent en scène sur Pilsen entre 01 h 48 et 01 h 55 (heure anglaise), largant leur chargement sur les Target Indicator vert. Toutefois, l'action des Pathfinder cette nuit-là est totalement inefficace. Pour ce raid en effet, la PFF a reçu instruction, non pas de baliser le point de visée à l'aide de ses TI, mais d'illuminer la zone du bombardement par leur intermédiaire. A charge pour les équipages de la Main Force ensuite, d'identifier l'objectif par eux-mêmes à la faveur de la lueur dégagée par ces TI.

Mais dans les faits, il semble que ces équipages aient confondu les bâtiments de l'usine d'armement Skoda avec un autre site, situé à 7 miles de distance, soit 11 kilomètres et qui se révèlera n'être qu'un asile... A moins que ces derniers n'aient tout bonnement déversé leurs bombes comme à l'acoutumé, c'est à dire en visant les TI tombés au sol qui, pourtant, ont été largués sans aucune précision, et pour cause !

Maigre consolation pour le haut commandement britannique, les troupes allemandes cantonnées à proximité de ce bâtiment déplorent 200 tués à l'issu de ce raid. Il n'en reste pas moins cependant que l'usine Skoda, objectif initial de la mission, n'est, en revanche, pas le moins du monde atteinte ! Pire encore, ce qui aurait pû n'être qu'un échec devient un véritable désastre quand 36 des 327 bombardiers engagés ne rentrent pas de cette opération !

Hélas pour l'équipage du Lancaster W4854, ce dernier va compter au nombre des disparus. Sa mission achevée, tandis qu'il fait route sur l'Angleterre, le bombardier britannique est amené à survoler le département de la Marne. C'est ainsi qu'évoluant aux abords immédiats de la ville de Reims et progressant sur un axe Sud-est / Nord-ouest, le quadrimoteur, qui vient de passer au-dessus de la commune de Witry-lès-Reims en se dirigeant sur la localité de Brimont, s'engage dans l'espace aérien de l'aérodrome de Reims-Courcy, devenu Flugplatz A/213/XI depuis son occupation par les forces allemandes.

Bien évidemment, cet aérodrome dispose, pour assurer sa protection, de puissantes batteries de Flak dont l'efficacité n'est malheureusement plus à démontrer. Un mois plus tôt en effet, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 mars, leurs servants se sont rendus coupable de la destruction d'un Lancaster appartenant au No. 103 Squadron qui s'en revenait d'un bombardement sur Munich.
[ à ce propos, le lecteur pourra se reporter à l'historique Lancaster W4860 ]

Et en cette nuit du vendredi 16 au samedi 17 avril 1943, les artilleurs allemands sont en passe de rééditer leur action, au détriment cette fois-ci du No. 156 Sqn. Soudain le silence de la nuit qui jusqu'alors n'était troublé que par le grondement sourd des bombardiers de la RAF, est déchiré par les aboiements rauques des tirs de la Flak.

La population des communes environnantes, subitement réveillée par de nombreuses détonations, assiste, impuissante, au tragique dénouement des événements. Car l'une des trois principales batteries en charge de la protection du terrain d'aviation a fait mouche...

" Les aboiements de la Flak m'avaient réveillé, j'ai couru à la fenêtre. Une boule de feu passait au-dessus de la base, encadrée par les flocons noirs et les pointillés des balles traçantes ; après avoir survolé le Fort de Brimont, elle disparut vers Loivre. Il était 1 heure 30 " [ note du webmaster : l'heure indiquée ici est sujette à caution. A noter également que le Fort de Brimont, construit à la suite du désastre de la guerre de 1870, fut l'un des 7 ouvrages militaires majeurs ceinturant la ville de Reims afin d'en assurer la sécurité. Le pouvoir détonnant des nouveaux explosifs l'ayant rendu obsolète, il fut déclassé et désarmé par les autorités et tombera sans combat aux mains des allemands qui l'occupent alors. L'ampleur de la victoire de la Marne n'est pas suffisante pour en déloger les troupes allemandes qui s'accrochent dans le Nord-Est de Reims. La colline de Brimont sur laquelle est implanté le fort du même nom reste entre leurs mains et fera l'objet d'une lutte acharnée. Il faudra toutefois attendre le mois de novembre 1918 pour que les troupes françaises parviennent enfin à déloger leurs adversaires de ces lieux.
Enfin, le 28 août 1944, à quelques heures de la Libération de Reims par les troupes de la 3rd US Army du général Patton, trois résistants français, Jean Beaubras, Henri Midol et Édmond Pottelain seront conduits par les allemands au fort de Brimont pour y être exécutés
].

D'autres témoignages abondent dans ce sens, confirmant que le Lancaster est très rapidement tombé en flammes.

" Réveillé par les coups de Flak, je me suis précipité à la fenêtre de ma chambre et j'ai vu une intense lueur passer devant moi et aller, tout en s'attenuant, dans la direction de Berméricourt ".

" Maman a ouvert les volets, on m'a réveillé et je me souviens avoir vu passer très bas comme une boule de feu. J'avais 9 ans ".

" J'habitais le bas du village avec ma mère et mon frère. J'avais 13 ans. En face, un monsieur a crié : l'avion est en feu ! J'ai ouvert les volets en bois ce qui n'était pas très prudent. L'avion venait du Sud et allait en direction de Berméricourt. Il est passé en flammes à basse altitude puis s'est écrasé ".

Désormais, le Avro Lancaster B. Mk. I GTGT-DD S/n W4854 et son équipage n'éclaireront jamais plus la voie. Hommes et machine s'abattent ensemble sur le territoire de la commune de Brimont. A bord, il n'y aura aucun survivant...

Le jour venu, la population locale se rend sur les lieux du drame mais s'en voit interdire l'accès par les troupes d'occupations, présentes sur place.

" Le lendemain matin on est parti vers les bois [ censuré par le webmaster ], il y avait une saignée de quarante mètres et les arbres y étaient décapités et en partie calcinés. Les Allemands étaient là et ont empêché d'approcher ".

Pourtant quelques jeunes des environs, plus dégourdis que l'occupant, parviennent à déjouer temporairement la vigilance des sentinelles allemandes et, par un chemin détourné, gagnent les lieux du crash. Ce qu'ils y voient alors restera à tout jamais gravé dans leur mémoire.

Les ailes et le fuselage du Lancaster qui s'est abîmé dans un bois, ont étêté de nombreux arbres, parsemant des débris sur près d'une centaine de mètres. Les flammes qui ont consumé l'appareil ont également laissé une grande traîné d'arbres calcinés en avant du point de chute. Mais ce qui, semble-t-il, frappe le plus durement l'esprit des jeunes gens, reste la découverte des corps sans vie des membres d'équipage.

Cinq d'entre eux ont été entièrement brûlés, un autre l'est partiellement tandis qu'un dernier aviateur est découvert suspendu à un arbre. Mais les jeunes gens n'ont pas le loisir de pousser plus avant leurs macabres investigations. Les gardes en faction s'étant aperçus de leur présence sur le site, ont tôt fait de les en chasser.

Le lendemain de cette tragédie, dimanche 18 avril 1943, les 7 jeunes aviateurs britanniques sont portés en terre dans le cimetière de la commune de Brimont en présence de la population locale mais également de soldats allemands qui, après avoir prononcés une brève allocution, rendent les honneurs militaires à leurs valeureux adversaires, la cérémonie se clotûrant sur une salve de fusils.

" J'ai assisté aux obsèques. Il faisait froid et il pleuvait. Les Allemands ont tiré en l'air et une fois l'inhumation effectuée, ils sont repartis ".

" Ils ont rendu les honneurs, l'abbé Jacquemart a dit des prières. Ils ont tiré une salve en l'air, ont surveillé l'attitude des uns et des autres puis sont repartis ".

Parmi ces 7 jeunes hommes inhumés à Brimont figure le Sgt Brougham-Faddy qui n'était âgé que de 18 ans et sera de ce fait l'un des deux plus jeunes aviateurs du Bomber Command à succomber en cette année 1943. Comble de l'ironie, quelques jours après sa disparition sa mère recevra un courrier lui réclamant le paiement d'une somme de 6 Schillings (soit près de 60 centimes d'€uros) pour une consommation au bar de l'escadrille que son fils n'aura pû régler.

" Peu de temps avant la mission de Pilsen, mon cousin est allé boire un verre au bar de la base de Warboys, là où le Squadron était stationné. Pour sa consommation il devait payer 6 Shillings environ 4 Francs. N'ayant pas d'argent sur lui, il a dit au barman qu'il le paierait au retour de mission. On ne l'a plus revu et ce sont ses parents qui ont dû s'acquitter de sa dette ".

Quant au Sgt Gooding, il laisse derrière lui une jeune femme avec laquelle il n'aura été marié que neuf mois... Celle-ci se souviendra :

" J'ai reçu un télégramme deux jours après selon lequel mon mari était porté disparu. Je n'ai su que deux ans plus tard qu'il avait été tué ".

Cruel espoir d'un retour de l'être aimé qui sera également entretenu chez la famille Brougham-Faddy par le biais d'un courrier adressé à la mère de ce dernier, via un camarade d'escadrille de son fils lui rapportant que 7 parachutes ont été apperçus dans les airs consécutivement à la destruction du Lancaster W4854. Il n'en sera malheureusement rien et l'on imagine sans peine les tourments qui ont dû assaillir cette famille, se demandant pourquoi et comment, 7 aviateurs britanniques parachutés sains et saufs reposaient alors en terre de France...

Au final, aux 36 bombardiers perdus lors du raid sur Pilsen (18 Avro Lancaster et 18 Handley Page Halifax) s'ajoute les 18 appareils disparus à l'occasion de l'attaque de Mannheim (9 Vickers Wellington, 7 Short Stirling et 2 Handley Page Halifax), faisant de cette nuit la plus coûteuse en destruction qu'eut à subir le Bomber Command avec 54 bombardiers non rentrés.

De ces 54 appareils, 5 succombèrent dans le département de la Marne. Outre le W4854, le No. 156 Squadron y perdit le W4930 tombé à Aigny (les deux seules pertes enregistrées cette nuit là par l'unité) ; le No. 50 Sqn., le Lancaster Mk. III VNVN-KK, S/n ED691 (tombé à Epense) ; le No. 51 Sqn., le Halifax Mk. II MHMH-MM, S/n DT670 (tombé à Pocancy), tous engagés sur Pilsen ; tandis que le No. 75 Sqn. néo-zélandais, envoyé sur Mannheim, y déplorait la destruction du Stirling Mk. I AAAA-ZZ, S/n BF451 (tombé entre Rilly-la-Montagne et Chigny-les-Roses).
[ à ce propos, le lecteur pourra se reporter aux historiques des Lancaster W4930, Lancaster ED691, Halifax DT670 & Stirling BF451 ]

Pour conclure, il convient encore d'ajouter que la Flak défendant les installations aéronautiques de Reims atteindra également un second appareil, le Vickers Wellington Mk. III ALAL-BB, BK162 du No. 429 RCAF Sqn. qu'un chasseur de nuit achèvera peu après au-dessus du département voisin de l'Aisne. Dans les mois à venir, cette dernière étoffera d'avantage son palmarès en y ajoutant divers chasseurs et bombardiers de l'US Air Force.

 
   

 

 
 
Sources principales :
 
Bomber Command Losses, Vol.4 (1943), W. R. CHORLEY ;
The Bomber Command War Diaries, M. MIDDELBROOK & C. EVERITT ;
They Led The Way, the Story of Pathfinder Squadron 156, M.P. WADSWORTH ;
Squadron Profile number 53, 156 Squadron, C. WARD ;
No. 156 Sqn. Operation Record Book ;
Famille BROUGHAM-FADDY ;
Famille GOODING ;
Documents divers des Archives Départementales de la Marne ;
Témoignages de M. BAUGNET ;
Témoignages de N. PAYEN-COULVIER, R. & J.
LALUC,
Extraits des articles de presse du journal l'UNION, H. CHABAUD ;
Informations diverses de l'Association Maison Rouge - Musée du terrain d'aviation de Vraux
Association 15-20 juin 1940 d'Auménancourt.
 
 
 
Recherche :

Afin d'enrichir le contenu de ces pages, je recherche tout complément d'informations, témoignages, anecdotes, photos, documents d'archives, etc, concernant le déroulement des missions, les appareils, les équipages, leur(s) adversaire(s), les circonstances de leur destruction ainsi que les odyssées 'terrestres' des aviateurs survivants.

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